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Covid-19 : « Il faut réfléchir dès maintenant à un plan de relance »

Geoffroy Roux de Bézieux, invité de Ruth Elkrief et Emmanuel Lechypre a répondu aux questions des téléspectateurs de BFMTV mercredi 25 mars. Il a également appelé à réfléchir dès à présent à un plan de relance pour l’après-crise.

« Les entreprises aujourd'hui sont obsédées par une seule chose : la trésorerie, le cash pour pouvoir payer les échéances, leurs fournisseurs et évidemment leurs salariés. (…)  Il y aura donc une très forte diminution, voire une disparition des dividendes cette année, parce que la violence de la crise est absolument phénoménale. » a déclaré Geoffroy Roux de Bézieux.

Interrogé sur les mesures de soutien aux entreprises, Geoffroy Roux de Bézieux a estimé « que le gouvernement a réagi très vite et plutôt bien », mais a-t-il ajouté « à plus long terme, les entreprises vont sortir très endettées, comme l'Etat d'ailleurs, de cette période ; il faudra réinvestir et il faut réfléchir dès maintenant à un plan de relance. »

Chômage partiel emploi et santé des salariés

Interrogé sur le chômage partiel Geoffroy Roux de Bézieux a expliqué que « c’est l’entreprise qui paye le salaire et se fait rembourser 10 jours après », et ajouté que le MEDEF « travaille avec le cabinet de la ministre du Travail pour voir comment accélérer le processus ».

Concernant l’emploi, Geoffroy Roux de Bézieux a invité « tous les patrons à jouer le jeu, c'est-à-dire à utiliser tout ce que l'Etat met à disposition mais à se comporter de manière… presque patriotique, c'est-à-dire d’essayer de garder au maximum les gens dans l'emploi. »

Interrogé sur la sante des salariés, Geoffroy Roux de Bézieux a rappelé que « l'entrepreneur est responsable de la santé de ses salariés ; il a pour cela une obligation de moyens (…) c’est la raison pour laquelle le MEDEF a sorti un guide qui liste toutes les précautions sanitaires qu'il faut prendre. Mais il y a des cas - où cela 'est compliqué de les faire respecter (…) moi ce que je conseille, c'est d'en discuter avec les représentants de l'entreprise, pour essayer de se mettre d'accord ».

Tout le monde va être obligé de prendre sa part

A la question de savoir si les assureurs prennent leur juste part à la crise actuelle Geoffroy Roux de Bézieux a souligné que « le risque de pandémie est logiquement exclu des clauses d'assurance, mais là, ça ne marche pas ; donc il y a des discussions qui se poursuivent avec les assureurs qui sont prêts, je pense, à prendre leur part. De toute façon, je vais vous dire, Emmanuel Lechypre, cette crise est tellement violente que tout le monde va être obligé de prendre sa part. »

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